Vue du conducteur : Rob Hadley évalue son moi sinistre

N'ayant jamais peur d'une marque moins connue, Rob Hadley, un agriculteur du Warwickshire, s'est lancé dans le premier pulvérisateur automoteur Grim de construction italienne à être introduit au Royaume-Uni.

Bien qu'elle soit une entité établie en Europe et bénéficiant de ventes dans des pays éloignés comme l'Amérique du Nord, le Japon et l'Australie, l'entreprise n'a jamais pris pied ici.

Cependant, grâce à un accord récent conclu avec l’importateur Merse Agriculture basé dans le Berwickshire, l’entreprise a finalement réussi.

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Le GSM 3000 de M. Hadley est le plus grand de la série 7 d'entrée de gamme, doté d'un réservoir en fibre de verre de 3 000 litres, d'une flèche Pommier en aluminium de 24 m et d'un moteur FPT quatre cylindres développant 170 ch.

Rob Hadley © James Andrews

Contrairement à la plupart des machines automotrices qui utilisent une transmission hydrostatique pure avec un moteur sur chaque roue, la série 7 adopte une configuration de type chariot télescopique, avec un seul moteur hydraulique entraînant les essieux avant et arrière conventionnels.

Nous l'avons rencontré pour voir comment le pulvérisateur s'est installé après ses premiers mois à la ferme.

Depuis mon premier Frazier Agribuggy à essence au milieu des années 1980, je suis un grand fan des pulvérisateurs automoteurs à faible pression au sol.

J'en ai eu sept au total, une seule fois rompant avec la tradition lorsque j'ai pensé pouvoir économiser de l'argent en conduisant une Lemken traînée de 3 500 litres.

C'était une machine impressionnante, mais la maniabilité me manquait et elle faisait trop de dégâts sur le mouillé.

Mon dernier automoteur était un Bargam Grimpeur 2500, qui est construit dans la même zone que le Grim. C'était un excellent pulvérisateur, mais je l'avais depuis près de 10 ans et je pensais qu'il aurait besoin d'être amélioré.

J'aurais volontiers opté pour la même chose, mais Bargam s'est éloigné des petits pulvérisateurs, j'ai donc dû repenser.

Je faisais déjà affaire avec Craig Burn de Merse pour les pièces et le support du Grimpeur, et quand il m'a montré le Grim, j'ai été immédiatement intéressé.

Le format de base des deux pulvérisateurs est le même – transmission hydrostatique légère avec essieux conventionnels et un simple pack de pulvérisation – mais j'ai pensé que la qualité de construction du Grim était meilleure et j'ai apprécié le fait que le moteur monté à l'arrière lui donne un rapport proche de 50/ 50 répartition du poids.

Bien que je puisse voir l'attrait de la garde au sol que l'on obtient avec une machine entièrement hydrostatique, je préfère de loin l'entraînement positif des essieux mécaniques.

L'approche Bargam/Grim offre le meilleur des deux mondes, puisque vous disposez d'un joystick fluide dans la cabine avec des différentiels et des arbres de transmission durables qui font le gros du travail.

Certes, il y a moins de garde au sol, mais je n'ai jamais eu de problème pour pulvériser du colza et du maïs avec le Bargam et ça devrait être la même chose avec le Grim.

Après avoir fait une apparition au salon Cereals en juin, le pulvérisateur est venu me voir pour une démonstration.

À ce stade, j'étais déjà sur le point de m'engager à l'acheter, alors lorsque Craig l'a déposé, il est resté en place et le Bargam est revenu en échange partiel.

Une fois parti, j'ai fait le bilan de ce que m'avait coûté son fonctionnement au cours des 10 années où je l'avais. En incluant l'amortissement, les réparations et le carburant, le chiffre s'élève à bien moins de 5 000 £/an, ce qui, à mon avis, est une bonne affaire.

Cela montre simplement que vous n'avez pas besoin d'acheter une machine des marques les plus connues pour obtenir un faible coût de fonctionnement, une sauvegarde décente et une bonne valeur de revente. J'espère que j'aurai le même résultat avec le Grim.

Grim série 7 GSM 3000

Comme il s'agissait d'un pulvérisateur de démonstration, il avait déjà été spécifié et assemblé avant que je l'achète. Cependant, je ne pense pas que j’aurais ajouté autre chose si j’en avais eu l’occasion.

La rampe fonctionne sur 13 sections – quatre de plus que sur le Grimpeur – et elle dispose d'un contrôle automatique des sections guidé par GPS, ce qui est une nouveauté pour moi.

Pendant les premières courses, j'ai dû m'asseoir sur ma main droite pour m'empêcher d'appuyer manuellement sur les interrupteurs, mais maintenant que j'y suis habitué, je ne voudrais pas y retourner.

Il est également équipé d'un système de recirculation de la rampe et les buses sont équipées de vannes d'arrêt d'air, de sorte que le produit chimique est toujours à l'extrémité des buses dès que vous démarrez.